
Le mercure monte, agissons !
UNE AFFAIRE PORTÉE AUX CÔTÉS DES ASSOCIATIONS
VICTIMES DU MERCURE, COPAG, MAÏOURI NATURE GUYANE, JEUNESSE AUTOCHTONE GUYANE, ET SOLIDARITÉ GUYANE
La plus grande forêt du monde est attaquée de toutes parts. Feux de forêts, élevage intensif, monocultures, puits de pétroles, barrages hydroélectriques, méga-mines... En détruisant cet écosystème unique, l’Humanité scie la branche sur laquelle repose son avenir.
En Guyane, c'est l’orpaillage artisanal au mercure qui malmène le petit morceau d’Amazonie française logé entre le Suriname et le Brésil. Les rapports scientifiques estiment que cette pratique illégale serait responsable de la destruction de près de 12.000 hectares de forêt et de 1.800 km de linéaire de cours d’eau.
Sur place, l’utilisation du mercure pour extraire l’or a entraîné une contamination massive des écosystèmes terrestres et aquatiques. On estime à ce jour que plusieurs centaines de tonnes de ce produit pourraient avoir été déversées dans la nature, en particulier sur la zone traversée par le fleuve Maroni, hautement touchée par les activités d’orpaillage illégal. Humainement, ces déversement se paient au prix fort : les dépistages réalisés chez les amérindiens Wayana habitant le long du fleuve montrent des taux de contamination mercurielle bien supérieurs aux seuils critiques de surexposition fixés par l’EFSA et la Haute Autorité de Santé.
Alors qu’il devrait s’agir d’un sanctuaire pour la plus riche réserve française de biodiversité, 114 chantiers illégaux ont été recensés en janvier 2023 au sein du parc Amazonien de Guyane et on estime que 10.000 orpailleurs clandestins seraient présents sur le territoire.
Face à la carence fautive de la France dans la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane : Wild Legal et ses partenaires lancent une action en justice contre l’Etat pour faire respecter les droits de la nature et des peuples autochtones.
Cette situation a trop duré. Les Wayana qui habitent en amont du fleuve sur le territoire appelé Haut Maroni, sont en première ligne. Il est nécessaire de proposer de nouvelles mesures pour protéger ce peuple, ses droits et ses coutumes ainsi que les écosystèmes dont il est le premier gardien.
Inspirés par les nombreuses avancées des droits de la Nature dans le monde, nous menons campagne pour la formation d’une coalition d’acteurs engagés pour :
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La reconnaissance de la personnalité juridique du Haut Maroni, ainsi que ses droits à la protection, à la conservation et à la restauration de ses écosystèmes.
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L’instauration d’un modèle de gouvernance locale respectueux des droits des peuples de Guyane, gardiens de l'Amazonie.
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La réalisation d’un plan d'action visant à éliminer définitivement les activités minières illégales en coopération avec les habitants du Haut Maroni.
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La mise en œuvre de projets d'alternatives économiques locales afin garantir la sécurité alimentaire à ce peuple.
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L’organisation d'une campagne de dépistage du mercure.
Face à la carence fautive de la France dans la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane : Wild Legal et ses partenaires lancent une action en justice contre l’Etat pour faire respecter les droits de la nature et des peuples autochtones.
Rejoignez ce combat !
Je soutiens cet appel pour la défense droits du Haut Maroni et de ses gardiens.
Je veux m'investir dans la campagne et être tenu informé des prochaines actions.