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Des droits pour les animaux et leurs écosystèmes.

Faire justice aux victimes humaines et non-humaines de l’élevage intensif et des marées vertes en Bretagne.

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Bretagne : faune de 
non-droits.

UNE CAMPAGNE MENÉE AUX CÔTÉS DE

Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre,
ET L214

Santé animale, santé humaine, santé planétaire… Les crises qui frappent notre société sont la conséquence d’un modèle agricole et industriel qui compose hors des droits du Vivant. En France, la Bretagne est un exemple emblématique de ce système où exploitation animale et catastrophe écologique ne font qu’un : cette région, qui comptabilise un cheptel porcin de plus de 7 millions d’animaux, est touchée depuis les années 70 par le phénomène des “marées vertes”. Le bilan est implacable :

 

  1. Pour la majorité des cochons bretons, le modèle agricole est synonyme de conditions de vie déplorables. Enfermés et mutilés en grand nombre dans des bâtiments sans fenêtres, au sol de béton et sans paille, il leur est impossible de manifester leurs besoins naturels.

  2. Les immenses tonnages de déjections produits par ce système industriel sont épandus sur les terres bretonnes, participant à l’élévation excessive du taux d’azote dans les cours d’eau et les estuaires.

  3. Nutriment au coeur du développement des algues, l'azote excédentaire provoque alors des proliférations.

  4. Nuisance visuelle et olfactive, ces algues, lorsqu’elles se décomposent, dégagent de l'hydrogène sulfuré, un gaz dont l’inhalation est hautement dangereuse pour la santé et dont la concentration atteint à certains endroits des taux supérieurs aux limites fixées par l’OMS. Plusieurs personnes ont perdu la vie sur ces plages qui sont désormais souvent fermées au public. De nombreux animaux (sangliers, chiens) ont aussi été retrouvés morts, sans compter ceux non dénombrés car moins visibles, mais directement concernés par l’intoxication de leur habitat. 

Malgré diverses mesures et condamnations de l’État pour inaction, force est de constater que la situation ne s’améliore pas. Pour cause : à date, la France persiste dans son refus de traiter le problème à la source, dans un modèle agricole local incompatible avec les limites régionales et planétaires. Le constat s'impose ainsi à nous : une refonte de notre rapport avec le Vivant est nécessaire pour faire advenir une société en accord avec celui-ci.  

 

Inspirés par les avancées internationales en la matière, Wild Legal et ses partenaires, L214 et Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, lancent un appel pour :

 

  • la reconnaissance constitutionnelle de droits et de libertés fondamentales pour tous les animaux

  • l’inscription dans le droit français des droits de la nature, afin de protéger les écosystèmes et leurs habitant.es face aux dégradations causées par nos modèles industriels et agricoles intensifs

  • le respect du droit à un environnement sain pour tous, animaux humains et non humains.

À propos

Assistez au procès-simulé !

Je m'intéresse au procès-simulé #3 sur la défense des droits des animaux et des écosystèmes de Bretagne.

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