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Crédit photo : Syndicat Mixte Interdépartemental d’Aménagement du Chéran

  FICHE DE SYNTHÈSE   

Le Chéran, long de 54 km, prend sa source en Savoie dans le Massif des Bauges, puis se jette dans le Fier, en Haute-Savoie. Ce cours d’eau sinue au sein d’un massif pré-alpin et est surnommé “la Perle des Bauges” en raison des magnifiques paysages qu’il traverse. Proche des agglomérations d’Annecy et de Chambéry, il est aussi le lieu de diverses activités comme la pêche ou la navigation en eaux vives. C’est une rivière connue pour ses crues exceptionnelles.


L’augmentation des besoins en eau et les pressions exercées d’une manière générale sur les milieux naturels font toutefois peser de fortes menaces sur le Chéran. Les droits de la Nature peuvent répondre aux enjeux de préservation de cette rivière.

LE CHÉRAN.

 Mini-série “Ma rivière, c’est moi” :   Découvrez l'épisode consacré au Chéran ! 

La perle
des Bauges

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Pour le Chéran, la problématique des usages de l’eau est cruciale. Elle touche à la question de son existence. Quelle quantité d’eau peut-on prélever dans le cours d’eau sans risquer de porter atteinte à sa santé ou de le faire disparaître ? Comment organiser le partage de cette eau entre tous, humains et non-humains ?

 

Le massif, dans lequel le Chéran prend sa source, se situe à une altitude relativement modeste et de fait le bassin versant est vulnérable au réchauffement climatique. Ainsi selon l'INRAE, “La sécheresse constitue le facteur dominant qui altère les forêts en-dessous de 1 000 m d’altitude”. On observe actuellement une baisse du débit des eaux du Chéran. Cette diminution s’explique en partie par les prélèvements effectués par l’homme qui ne prend pas encore assez en compte les besoins de la rivière. Lorsque celle-ci est à sec, les poissons se retrouvent piégés par centaines dans des trous d’eau minuscules et finissent par y mourir. Le travail des pêcheurs permet d’en sauver certains, mais au prix d’un effort considérable : les pêcheurs doivent récupérer les poissons encore vivants et les transporter jusqu’à un endroit où ils pourront survivre. 

De manière générale, c’est la pression anthropique qui fait peser de nombreux risques sur la rivière. En aval, entre Genève et Grenoble, le territoire est densément peuplé et les agglomérations d’Annecy et de Chambéry se trouvent chacune à moins de 30 km de la rivière. Le cadre de vie qui mêle montagne, lacs et rivières confère à la région une forte attractivité : les villes grandissent et s’étendent, entraînant aussi de graves problèmes de pollution de l’air.

Mais plus précisément, trois principales activités constituent des risques pour le Chéran.

Nos plus récentes actus sur cette rivière 

Risques
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Trois risques identifiés.

L'AGRICULTURE

Une pratique tournée essentiellement vers l’élevage bovin et les filières laitières. Ces activités concernent l’ensemble du bassin du Chéran, du massif des Bauges au pays de l’Albanais.

L'INDUSTRIE

Concentrée autour de Rumilly et d’Alby sur Chéran, dans la partie haut-savoyarde.