Climax - Amazonie française, conférence-procès pour le fleuve Maroni
top of page

Climax - Amazonie française, conférence-procès pour le fleuve Maroni

Dernière mise à jour : 9 sept. 2020



Samedi 12 septembre de 9h30 à 13h30

Climax festival - 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux

Entrée gratuite, sur inscription

Billeterie : https://www.helloasso.com/associations/wild-legal/evenements/amazonie-francaise-conference-proces-pour-le-fleuve-maroni

Retransmission sur facebook live : https://www.facebook.com/events/308163987153071


Présentation :


La plus grande forêt du monde est attaquée de toute part. Feux de forêts, élevages intensifs, monocultures, puits de pétroles, barrages hydroélectriques, méga mines.. En détruisant cet écosystème unique, l’Humanité est en train de scier la branche sur laquelle repose son avenir.


En Guyane, l’orpaillage illégal met à mal le petit bout d’Amazonie française logé entre le Suriname et le Brésil. Les rapports scientifiques estiment que l’orpaillage illégal serait responsable de la destruction de près de 12.000 ha de forêt et de 1.800 km de linéaire de cours d’eau. L’utilisation du mercure pour extraire l’or a entraîné une contamination importante des écosystèmes terrestres et aquatiques. Des centaines de tonnes de ce produit chimique pourraient avoir été déversées dans la nature, en particulier sur la zone traversée par le fleuve Maroni, particulièrement touchée par les activités d’orpaillage illégal. Les dépistages réalisés chez les amérindiens wayana habitant le long du fleuve montrent des taux de contamination mercurielle bien supérieurs à la limite sanitaire recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Alors qu’il devrait s’agir d’un sanctuaire pour les espèces animales et végétales, 143 sites illégaux ont été recensés en janvier 2020 au sein du parc Amazonien de Guyane et on estime que 10.000 orpailleurs clandestins seraient présents sur le territoire.


Face à l’échec de la France de mettre un terme à ce scandale écologique et sanitaire, Wild Legal utilise l’outil du droit afin de trouver des solutions innovantes pour la protection des droits de la nature et des peuples autochtones.


Imaginez quelles mutations profondes notre société pourrait opérer si les tribunaux s'affranchissaient de leurs jurisprudences obsolètes pour prononcer des décisions restructurantes, reposant sur le respect des droits fondamentaux de tous les êtres vivants, humains et non-humains.


Cette conférence sous la forme d’un procès-simulé entend donner à voir les controverses de notre époque et les grandes révolutions possibles pour la protection des droits de la nature et des peuples autochtones. C’est l’aboutissement d’un an de travail et de collaboration entre étudiants en droit, associations et experts au sein du programme Wild Legal.


Sur le banc des accusés : l’Etat français, pour sa carence fautive dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Face à lui : Megan Seube, Joséphine Labadie, Alice Miot-Bruneau et Alexandre Delsaux, la future génération d’avocats, prête à défendre les ONG amérindiennes et les écosystèmes amazoniens.

Seront cités à comparaître, les experts Alexis Tiouka, juriste en droit des peuples autochtones, Valérie Cabanes, juriste experte du crime d’écocide, Francis Hallé (sous réserve de confirmation), botaniste, spécialiste des forêts tropicales, Jean-Pierre Havard, humanitaire engagé pour la santé du peuple wayana.

Un procès présidé par Maître Vincent Brengarth, avocat du Barreau de Paris.


bottom of page